1. Qu’est-ce qu’un format vectoriel ?

On parle beaucoup des les images vectorielles, mais de quoi s’agit-il exactement ? Pour résumer elles  offrent l’avantage de conserver une netteté inégalée et ce, quel que soit leur agrandissement. En effet, contrairement aux images raster, la vectorisation repose sur des formules mathématiques qui définissent les bordures, traits et coloris.
Alors comment savoir si une image est vectorielle ? Pour cela, il suffit de zoomer sur vos designs graphiques et observer si les contours restent nets et précis. De plus, s’ils sont en formats SVG, AI ou EPS, alors il s’agit bien de fichiers vectoriels.

 

2. Quels sont les formats d’un fichier vectoriel ?

Afin de préserver l’extensibilité et la qualité de vos designs, vous pouvez opter pour divers formats qui offrent un rendu professionnel et une grande marge de manoeuvre pour l’édition.
Alors découvrons à présent le comparatif, qu’il convient de considérer selon vos besoins et contraintes de conception graphique :

1/ SVG (Scalable Vector Graphics)

Il faut savoir que SVG est un standard ouvert, largement utilisé pour la conception de graphiques en ligne et les icônes. En effet, il utilise du code XML pour décrire des illustrations vectorielles.

Avantages :
– Particulièrement compatible avec les navigateurs web.
– De plus, vous avez la possibilité d’éditer avec un simple éditeur de texte.
– Enfin, cette version prend en charge de l’animation et de l’interactivité.

Inconvénients :
– Peut être complexe pour les débutants.
– La taille est généralement plus lourde par rapport à d’autres formats.

2/ AI (Adobe Illustrator)

Le format AI est spécifique à Adobe Illustrator – logiciel de conception graphique professionnel. Ainsi, il permet de stocker des données vectorielles et des informations de mise en page.

Avantages :
– Prise en charge des calques et des effets avancés.
– Intégration facile avec d’autres produits Adobe.
– Flexibilité pour l’édition et la création de designs complexes.

Inconvénients :
– Nécessite un logiciel propriétaire pour l’édition.

3/ EPS (Encapsulated PostScript)

Le format EPS est un ancien standard basé sur le langage PostScript. Toutefois, il est encore largement utilisé pour l’impression et la publication.

Avantages :
– Haute qualité d’impression.
– Compatible avec de nombreux logiciels de conception.
– Prise en charge de divers éléments graphiques.

Inconvénients :
– Peut être moins souple pour l’édition que d’autres formats.
– En enfin les fichiers EPS peuvent être volumineux.

Ces formats de fichier vectoriel offrent une variété d’options pour stocker et éditer des images vectorielles. Il n’y a pas de vérité absolue et nous vous recommandons de choisir en fonction de vos besoins en matière de conception graphique.

 

 

3. Pourquoi opter pour une image en format vectoriel

La vectorisation d’images offre une flexibilité et un rendu final supérieur par rapport aux images matricielles. Ainsi, elle permet d’obtenir des  designs précis, que vous pourrez redimensionner à votre guise sans perdre en qualité.
C’est pourquoi, nous recommandons d’opter pour cette méthode pour des utilisations professionnelles. Par exemple lorsqu’il s’agit de projets d’impression et plus largement la conception de designs graphiques impeccables.

Avantages :
– Redimensionnable sans perte de qualité.
– Adaptée à l’impression de haute qualité.
– Contours précis pour le design.

Inconvénients :
– Plus complexe à créer que les images raster.
– Moins adaptée aux photographies réalistes.

 

 

4. Comment vectoriser une image ?

La vectorisation consiste à convertir une image matricielle (bitmap ou raster) en un design vectoriel de haute qualité. Comment nous diriez vous ? Tout simplement en traçant les contours de l’image et en définissant les couleurs… Voici les étapes à suivre :

1/ Choisir un logiciel de conception vectorielle

Il faut savoir que vous pouvez opter pour de nombreux outils et notamment Illustrator, Inkscape ou encore CorelDRAW, tout dépend de vos moyens et besoins.

2/ Importer l’image matricielle

Puis, ouvrez votre design dans l’interface de travail que vous aurez choisi à l’étape précédente.

3/ Créer un tracé vectoriel

Puis, utilisez des outils de dessin tels que la plume pour tracer les contours de l’image. Ici la précision est de mise ! Vous devez vous assurer de suivre précisément les bords et les détails de l’image vectorielle.

4/ Définir les couleurs et les dégradés

Après avoir tracé les contours, attribuez les coloris appropriés à chaque partie de l’image.

5/ Ajouter des détails et des effets

Pour affiner le rendu final, nous recommandons d’ajoutez des ombres, des reflets ou d’autres effets visuels.

6/ Optimiser le fichier

Une fois l’image vectorielle créée vous souhaitez garantir une qualité optimale ? Pour cela, ajustez les paramètres de résolution, de taille et d’exportation.

7/ Enregistrer au format vectoriel

Pour terminer, sauvegardez votre design dans un format approprié. Comme évoqué ci-dessus, nous recommandons d’opter pour SVG, AI ou encore EPS. Comme nous l’avons vu précédemment, cela permettra de conserver la qualité et la scalabilité du visuel.

 

 

5. Comment changer la taille d’une image vectorielle ?

Si souhaitez redimensionner le fichier à votre guise, utilisez un des logiciels présentés précédemment. En tous les cas, tous permettront de conserver la netteté même après agrandissement ou réduction. Par exemple vous pouvez réaliser des supports publicitaires grands formats tels que les bâches publicitaires.